Infiltrations autorisées
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La multiplication des scandales financiers (faillite du groupe Khalifa, affaire BCIA et escroquerie à la BNA) a obligé le gouvernement algérien à modifier la législation en matière de lutte contre les délits et les crimes économiques. Dorénavant, la police algérienne est autorisée à infiltrer les groupes dont les activités peuvent constituer un danger pour la sécurité et l’économie du pays. Les opérations, toutefois, ne peuvent excéder quatre mois. Les nouveaux textes de loi visent à couvrir légalement des méthodes classées jusque-là « affaires secrètes ». Une première brigade de cinquante-cinq inspecteurs est actuellement en formation à l’École de la police criminelle de Saoula (au sud d’Alger). Le stage comprend, entre autres, des cours sur la détection des irrégularités dans les procédures de passations de marchés publics.
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