Au Sénégal, Expresso veut croire à un retour gagnant
En difficulté depuis trois ans, la filiale de Sudatel vient de décrocher une licence 4G qui lui permet de rester active au pays de la Teranga, où le régulateur lui a fait connaître un début d’année mouvementé.
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Un pêcheur saint-louisien consulte son mobile. © Alfredo CALIZ/PANOS-REA
La presse sénégalaise et les observateurs du secteur le voyaient déjà avec un pied dans la tombe il y a deux mois. Pourtant Expresso, troisième opérateur télécoms du pays (près de 19 % de parts de marché en décembre 2020), a décroché le 26 février une licence 4G lui permettant de réduire quelque peu le retard technologique accumulé ces dernières années.
Il arrive régulièrement que des employés ne touchent pas leur salaire pendant plusieurs mois
En perte de vitesse depuis 2017 (quasiment 4 points de part de marché perdus jusqu’à présent) la filiale sénégalaise du groupe soudanais Sudatel, contrôlé en partie par le gouvernement de Khartoum, a été mise en demeure deux fois par le régulateur depuis le début de l’année. Ce dernier lui reprochait de ne pas avoir investi humainement et technologiquement depuis plusieurs années et d’avoir abandonné ses activités sur le segment du téléphone fixe.
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