Coup de pouce allemand
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La première réunion des ministres des Finances et des gouverneurs des Banques centrales du G8 – cette année sous présidence allemande – s’est tenue à Essen, du 9 au 10 février. Avec une nouveauté. À l’ordre du jour habituel (conjoncture économique et monétaire mondiale, taux de change, etc.), l’Allemagne a ajouté un point : le développement du marché obligataire africain. Selon le vice-ministre allemand des Finances, Thomas Mirow, cette source de financement, qui a déjà fait ses preuves en Occident et en Asie, permettra aux pays africains de ne pas dépendre des faveurs d’un seul pays – comprendre la Chine – et surtout de diminuer les risques (fluctuations des taux de change et d’intérêt). Les obligations, qui peuvent être émises par les États (bons du Trésor) ou par les entreprises, présentent des garanties de durée (cinq ans, dix ans ou plus) et de coût (taux fixe). L’Allemagne veut encourager cette forme d’endettement saine en invitant à la table des discussions les argentiers africains. Selon le Sénégalais Gabriel Fal, fondateur de la Compagnie de gestion financière (CGF Finance), le marché ouest-africain de la zone franc offre une capacité annuelle de 200 milliards de F CFA. Au Nigeria, la Guaranty Trust Bank s’apprête à lancer son premier emprunt obligataire (350 millions de dollars remboursables au bout de cinq ans avec un rendement de 8,625 %).
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