Au panthéon du foot africain

Les exploits de ces joueurs et de ces équipes en ont fait des légendes.

Publié le 14 février 2007 Lecture : 2 minutes.

Depuis 1957, le football africain a connu, outre des joueurs, des clubs et des équipes nationales de grande classe. Si, en Afrique du Nord, on évoque encore avec nostalgie les exploits de la grande équipe algérienne du FLN (Front de libération nationale), c’est de toute évidence parce qu’elle a suscité, entre 1958 et 1962, l’admiration de tous au-delà des frontières, du Maghreb à l’Asie en passant par l’Europe de l’Est et le Moyen-Orient.
Mais le Black Star du Ghana des années 1963 et 1965, l’équipe d’Éthiopie de 1962, les Léopards du Zaïre de 1974, l’équipe de Tunisie de 1978 et celle d’Algérie de 1982, les Lions indomptables du Cameroun de 1984, 1988 et 1990 et les Super Eagles du Nigeria de 1994 et 1996 ont, eux aussi, laissé des images ineffaçables dans la mémoire de tous ceux qui ont eu la chance d’assister à leurs prouesses.
D’autres « équipes éternelles » affichent un palmarès plus modeste et ne semblent pas mériter l’hommage des générations qui n’ont pas vécu leurs exploits. Aux yeux d’un internaute de 19 ans passionné de foot, le choix du Syli de Guinée de 1973 et 1976, du Onze du Sénégal de 1968, des Éléphants de Côte d’Ivoire de 1970 ou des Uganda Cranes de 1978 pourra sembler contestable. Il découvrira peut-être avec étonnement les noms de l’Oryx de Douala de 1965, du Stade d’Abidjan et du Real de Bamako de 1966, du Nadi al-Ismaïli de 1969, du Canon de Yaoundé de 1971 et 1979, de l’AS Vita Club de Kinshasa de 1973, du Hafia Conakry de 1972-1975, des Shooting Stars d’Ibadan de 1975 ou encore de l’Union de Douala de 1979.
Ne lui en déplaise, toutes ces formations ont vu passer sous leurs couleurs des joueurs qui font aujourd’hui indiscutablement partie du gotha du football africain. Certains ont même connu un destin hors du commun. C’est le cas par exemple de Rachid Mekhloufi, le footballeur qui parlait en arabesques, et de Rifaat al-Fanaguili, le taximan de Damiette. Mais aussi de Baba Yara, l’artiste ashanti, de Samuel Mbappé Leppé, le maréchal de l’Oryx de Douala, de Salif Keita, le génie de Bamako, et de Laurent Pokou, la force de frappe baoulée. C’est le cas encore de Chérif Souleymane, le crack de Kindia, de Segun Odegbami, le « mathématicien » d’Ibadan, de Mahmoud al-Khatib, l’idole du Nil, de Tarak Dhiab, le leader suprême de l’Espérance de Tunis, et de Lakhdar Belloumi, l’émir de Mascara. C’est le cas enfin de Théophile Abéga, le docteur ès ballons du Canon de Yaoundé, de Roger Milla, l’indomptable buteur et de Joseph-Antoine Bell, le « Camerounais volant ». Sans oublier, évidemment, Abedi Pelé, le prodige de Tamale et George Weah, la fierté du Liberia.

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