Hécatombe chez les journalistes
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L’année 2003 a été une année noire pour les journalistes, selon le nouveau rapport de Reporters sans frontières (RSF). Quarante-deux d’entre eux ont trouvé la mort dans le monde en exerçant leur profession, alors qu’ils n’étaient « que » 25 en 2002. Ce bilan est le plus tragique depuis 1995, date des émeutes en Algérie où 22 reporters avaient alors trouvé la mort. La guerre en Irak n’est certainement pas étrangère à cette nouvelle hécatombe. En effet, quatorze journalistes y ont péri depuis le début des attaques en avril dernier. Si le Moyen-Orient a été la région la plus meurtrière, l’Asie reste la plus grande prison au monde pour les journalistes et cyberdissidents. Sur le continent africain, « la tendance générale est à la dégradation des conditions d’exercice du métier », y compris au Niger et au Sénégal, note RSF.
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