Coopération technique contre transparence

Publié le 12 janvier 2004 Lecture : 1 minute.

L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui fêtera son cinquantième anniversaire le 26 octobre 2006, est née de la volonté des Nations unies d’instituer un gardien mondial de la sécurité nucléaire. Aux termes de la Charte de l’agence et du Traité de non-prolifération (TNP) de 1970, les États signataires doivent déclarer toutes leurs activités nucléaires. En contrepartie de leur adhésion, qui les intègre dans le club des pays fréquentables, les États membres peuvent bénéficier du savoir-faire des experts de l’AIEA. Coopération scientifique et technique contre transparence, donc. Une fois par an, les représentants des 137 États membres se réunissent pour examiner les affaires soulevées par le Conseil des gouverneurs. À la fois organe exécutif et autorité de contrôle, celui-ci se prononce sur des faits vérifiables et travaille moins comme une force de police que comme un bureau d’audit international. Renouvelé chaque année, le Conseil des gouverneurs est constitué de quarante membres, dont dix-huit sont désignés par le Conseil sortant et vingt-deux élus par la Conférence générale, laquelle se compose de représentants de tous les membres de l’agence.

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