RDC : la Gécamines reprend la main sur les mines artisanales de cobalt

Lancée officiellement le 31 mars, EGC – nouvelle filiale de la Gécamines soutenue par le géant Trafigura – doit permettre de formaliser et d’assainir une filière artisanale jusque-là opaque.

Mine artisanale de cobalt à Tulwizmbe, au Katanga. © Kenny Katombe/REUTERS

Mine artisanale de cobalt à Tulwizmbe, au Katanga. © Kenny Katombe/REUTERS

ProfilAuteur_ChristopheLeBec

Publié le 1 avril 2021 Lecture : 4 minutes.

C’est depuis Johannesburg que l’Entreprise générale du cobalt (EGC), filiale de la Gécamines, a été officiellement lancée le 31 mars. En gestation depuis sa création par un décret de l’État de décembre 2019, et pilotée depuis lors par Jean-Dominique Takis, haut cadre et administrateur de la Gécamines, cette nouvelle entité détient le monopole de l’achat, de la transformation, et de la commercialisation du cobalt extrait artisanalement en RDC.

Il s’agit de mettre fin à un système quasi mafieux basé sur l’exploitation des travailleurs

« Notre pays détient 80 % des réserves mondiales de cobalt. Il représente actuellement autour de 65 % de la production mondiale, soit 95 000 tonnes par an, dont 18 000 t, soit 800 millions de dollars de revenus au cours actuel, proviennent de sites miniers artisanaux », a rappelé depuis la ville sud-africaine Albert Yuma Mulimbi, le président de la Gécamines, qui a joué un rôle moteur dans la structuration d’EGC.

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