Éclaircie en vue
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Après onze années de strict embargo, l’Union européenne semble disposée à entamer des négociations officielles avec le gouvernement togolais en vue d’une levée graduelle des sanctions. C’est au moins ce qu’a recommandé la Commission européenne, le 8 janvier, en précisant que la reprise de l’aide dépendrait des progrès démocratiques réalisés au Togo. Ce déblocage partiel fait suite à une rencontre, fin septembre 2003, entre Romano Prodi et deux responsables togolais : le Premier ministre Koffi Sama et le président de l’Assemblée nationale Fambaré Natchaba. Le processus de sortie de crise, qui n’en est qu’à ses débuts – la recommandation de la Commission doit encore être validée par le Conseil des ministres – bénéficie de l’appui de la France et de l’Italie. Reste à surmonter les réserves, voire l’hostilité, de l’Allemagne, mais aussi de la Grande-Bretagne envers le régime du président Eyadéma. Londres, qui n’apprécie pas que Paris se refuse à lui emboîter le pas dans sa croisade anti-Mugabe, se venge en quelque sorte sur le Togo…
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