Tout est relatif !

Publié le 12 décembre 2006 Lecture : 1 minute.

Le baromètre de la corruption 2006 de l’ONG Transparency International étudie la manière dont ce fléau touche les gens ordinaires, dans le monde entier. À son initiative, une question a été posée à soixante mille personnes, dans soixante-deux pays, par l’institut Gallup International : avez-vous été contraint de verser des pots-de-vin à un agent de la fonction publique (police, services de santé, enseignement, etc.). Résultat : les plus grands amateurs de bakchich sont les policiers. Les pays les plus touchés par la corruption sont l’Albanie (66 %), le Maroc (60 %), le Cameroun (57 %) et le Gabon (41 %). En revanche, les pays de l’Union européenne et de l’Amérique du Nord sont – relativement épargnés.
Paradoxe : la majorité des Africains juge efficaces (27 %), voire très efficaces, (17 %) les opérations anticorruption menées par leurs gouvernements respectifs. À l’inverse, seuls 2 % des Américains et 4 % des Européens estiment que leur gouvernement agit très efficacement contre la corruption. Plus grave, ils sont, respectivement, un sur cinq et un sur sept à considérer que leur gouvernement encourage la corruption davantage qu’il ne la combat. Comme quoi, tout est relatif.

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