Le chocolat « made in Maroc » se rêve un destin africain  

Avec une histoire plus que centenaire, Aiguebelle, la marque de la Compagnie chérifienne de chocolaterie, prépare son offensive sur le marché africain.  

À Casablanca, la Compagnie chérifienne de chocolaterie emploie 500 personnes. © DR

À Casablanca, la Compagnie chérifienne de chocolaterie emploie 500 personnes. © DR

Publié le 6 avril 2021 Lecture : 4 minutes.

Dans la très longue histoire (150 ans) de la Compagnie chérifienne de chocolaterie (CCC), l’année 2020, inhabituellement tendue, occupera une place toute particulière.

« Le marché BtoB, qui représente près de 50 % de notre activité, a été à l’arrêt pendant plusieurs mois et au pic de la crise, nos coûts de production ont connu une forte hausse. Quant au volet BtoC, l’offre adressée au marché des étudiants et des écoliers a été perturbée  », déplore Amine Berrada Sounni, PDG de l’entreprise.

Ce dernier s’attend à une baisse du chiffre d’affaires (285 millions de dirhams en 2019 – 26,2 millions d’euros) pour 2020, même si la baisse des ventes liées à la dégustation a été en partie compensée par l’essor de la pâtisserie à la maison lors du confinement. Or, l’entreprise avait lancé en 2018 une très large gamme dédiée à la pâtisserie ménagère.

Du sud-est de la France à Casablanca

Avant de tomber en 1987 dans le giron du groupe Omnipar (famille Berrada Sounni), présent aussi dans l’immobilier et la distribution, la CCC avait déjà plus d’un siècle d’existence et avait connu plusieurs propriétaires, dont la célèbre maison parisienne Fauchon.

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