Séduisant, mais

Publié le 12 décembre 2006 Lecture : 1 minute.

Pas de roue de secours sur la porte arrière. Pas non plus de boîte courte ni de blocage de différentiel. Opel a renoncé au traditionnel Frontera pour s’inscrire avec l’Antara dans la mouvance des nouveaux 4×4, plus routiers que baroudeurs. Sur le fond, il s’apparente à un break surélevé. Mais comme le public aime les 4×4, l’Antara respecte les lois stylistiques du genre : larges passages de roue, sabot de protection sous le museau, garde au sol de 20 cm. Plus un système de retenue électronique fort utile dans les descentes à forte déclivité sur sol meuble.
Ainsi armé, il peut s’aventurer sur pistes et chemins, mais pas au-delà. Dès lors, son usage est plutôt familial. Car, long de 4,58 m, l’Antara transporte aisément cinq personnes et leurs bagages grâce à un vaste coffre (470 dm3). Sur route, son exercice favori, ce 4×4 n’est pas maladroit. Les 150 chevaux de son moteur 2.0 diesel peinent un peu sous la charge (1 865 kg) dans les phases de relance, mais les suspensions, fermes, répriment tout roulis dans les virages. Et l’Antara a le bon goût de soigner le bien-être de ses occupants : climatisation, espace à bord, moteur discret et doux. On ne saurait en dire autant de son prix : 33 790 euros. Le Hyundai Santa Fe, proche à la fois par la taille (4,50 m) et la philosophie, coûte nettement moins cher : 26 990 euros. Et le Chevrolet Captiva, frère de lait de l’Antara puisque les deux sont bâtis sur la même plate-forme, offre pour le même tarif une banquette escamotable dans le coffre, lui permettant d’embarquer sept personnes à bord. Dès lors, l’Antara n’a véritablement pour lui que deux arguments : sa jolie frimousse et la solide réputation d’Opel.

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