Mieux que l’Inde

Publié le 12 décembre 2006 Lecture : 1 minute.

On n’est jamais si bien servi que par soi-même. La devise pourrait s’appliquer au groupe d’impulsion franco-marocain créé fin 2005 à la demande du Premier ministre français et de son homologue marocain. Ce groupe de réflexion réunit une quarantaine d’entreprises privées françaises et marocaines. Il a pour ambition de donner une vitalité nouvelle aux relations entre les deux pays et de faciliter l’implantation des firmes françaises au Maroc. Il s’agit, rappelle Mustapha Bakkoury, directeur général de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG) marocaine, qui copréside ce groupe avec Jean-René Fourtou, président du conseil de surveillance de Vivendi, de transformer le pays en « plate-forme régionale d’investissements ».

Dans ce but, les membres du groupe analysent les différents plans lancés par le Maroc afin de créer de la croissance (avec un objectif de 1,6 point en plus par an) et surtout des emplois (+ 440 000 au moins). Il s’agit notamment des programmes « Azur » pour le tourisme et « Émergence » pour l’industrie. Celui-ci comporte des mesures d’incitation dans sept secteurs clés : l’accueil d’activités délocalisées (l’« offshoring »), l’automobile, l’aéronautique, l’électronique, l’agroalimentaire, les industries de la mer et le textile. Deux dossiers semblent plus particulièrement en pointe, dont celui des délocalisations. « Par sa proximité géographique, sa maîtrise du français, sa main-d’uvre qualifiée, le Maroc est sans doute un choix plus pertinent que l’Inde pour des PME », témoigne un responsable de Capgemini Consulting.

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