Gabon : puits sec pour Ophir
Ophir Energy s’est heurtée à un puits sec au large du Gabon. Malgré ce résultat décevant, la société britannique dit rester confiante dans son programme d’exploration africain.
Ophir Energy vient d’annoncer le résultat de ses opérations de forage sur Padouck Deep-1 dans le bloc de Ntsina, au large du Gabon dont il détient 50%. « Il n’y avait pas d’indices de réserves d’hydrocarbures importantes dans les réservoirs ciblés », explique un communiqué de la junior pétriolière britannique. Le cours des actions d’Ophir a chuté de près de 15 % à la Bourse de Londres à l’annonce de ces résultats. En effet, cet échec fait suite à un autre puits sec, au large de la Tanzanie.
Lire aussi :
Le Gabon mise sur l’offshore pour relancer la machine
Addax Petroleum a payé 400 millions de dollars au Gabon
Dossier pétrole : pactole en vue en Afrique de l’Est
Ophir affirme vouloir désormais se concentrer sur le bloc de Gnondo, dont il estime le potentiel en ressources récupérables à 170 millions de barils. Selon Nick Cooper, directeur général de la société, « le résultat du puits Padouck Deep-1 est décevant, mais son échec semble être particulier à sa situation et n’entame pas notre enthousiasme pour les zones présalifères au large du Gabon », soulignant que, « malgré le manque de succès commercial de Padouck Deep-1, les réusultats sont encourageants pour l’exploration future de la zone ».
Exploration africaine
Ophir devrait forer 10 puits supplémentaires cette année au large des côtes d’Afrique de l’Ouest et de l’Est. La junior a fini l’année 2013 avec des réserves de 667 millions de dollars pour financer ses projets d’exploration au Gabon, en Tanzanie et en Guinée équatoriale. L’an dernier, le groupe coté à la Bourse de Londres a levé 837 millions de dollars. Et il est sur le point de finaliser la vente d’une participation de 20 % dans trois blocs tanzaniens à une filiale de Temasek, le fonds souverain de Singapour, pour 1,3 milliard de dollars.
L’explorateur britannique cotée en bourse jeudi a révélé une perte nette annuelle de 246 millions de dollars, comparativement à une perte 41 millions en 2012.
L'éco du jour.
Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Économie & Entreprises
- La Côte d’Ivoire, plus gros importateur de vin d’Afrique et cible des producteurs ...
- Au Maroc, l’UM6P se voit déjà en MIT
- Aérien : pourquoi se déplacer en Afrique coûte-t-il si cher ?
- Côte d’Ivoire : pour booster ses réseaux de transports, Abidjan a un plan
- La stratégie de Teyliom pour redessiner Abidjan