Cameroun : Maurice Kamto, Cabral Libii, Joshua Osih… Les dessous d’une alliance inédite
Le 31 mars, sept leaders de partis se sont réunis afin de mettre sur pied un projet de réforme du code électoral. Voici comment cela s’est passé et ce qu’il faut en retenir.
![Lors de la réunion des sept partis d’opposition camerounais, le 31 mars. © SBBC](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/04/06/jad20210406-conf-cameroun-opposition.jpg)
Lors de la réunion des sept partis d’opposition camerounais, le 31 mars. © SBBC
Sept partis de l’opposition ont décidé de s’unir, ne serait-ce que ponctuellement, afin de proposer une révision du code électoral. L’initiative a d’abord été portée par des formations représentées à la chambre basse du Parlement : celles de Cabral Libii (du Parti camerounais pour la réconciliation nationale – PCRN), de Joshua Osih (du Social Democratic Front – SDF), de Pierre Kwemo (de l’Union des mouvements socialistes – UMS) et de Tomaino Ndam Njoya (de l’Union démocratique du Cameroun – UDC), dont les partis disposent d’au moins un siège à l’Assemblée.
Ils ont ensuite été rejoints par Maurice Kamto, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), qui avait il y a plusieurs semaines lancé un appel dans le même sens mais qui, ayant boycotté les dernières législatives, n’a aucun élu à la Chambre basse. C’est Tomaino Ndam Njoya qui a invité Kamto à faire « cause commune » avec ses camarades de l’opposition.
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