Banque populaire consolide sa position de numéro deux au Maroc
En 2013, le groupe Banque populaire a enregistré une progression de 14,6% de son produit net bancaire à 13,2 milliards de dirhams. Il confirme sa position de n° 2 au Maroc.
Mohamed Benchaaboun est le PDG de Banque populaire depuis 2008. © BCP
Publié le 20 mars 2014 Lecture : 2 minutes.
Pas de nuage à l’horizon pour le groupe Banque populaire. Les résultats de l’exercice 2013 confirment la bonne santé du groupe mutualiste. Ses revenus progressent de 14,6% à 13,2 milliards de dirhams (1,17 milliard d’euros). Le deuxième acteur bancaire du pays, après Attijariwafa Bank, affiche de belles performances pour l’exercice 2013. « Le contexte économique mondial était pourtant mitigé, marqué par la récession de la zone euro et le ralentissement de la croissance économique des pays émergents », s’est enorgueilli Mohamed Benchaaboun, le président du groupe lors de la présentation des résultats à la presse le 18 mars.
Lire aussi :
Mohamed Benchaaboun, Banque populaire : « Nous ne sommes pas des débutants »
Banque populaire va injecter 145 milliards de F CFA en Afrique de l’Ouest
Maroc : S&P fait entrer la Banque populaire en catégorie spéculative
Le groupe Banque Populaire affiche une progression de 8,9% de son résultat d’exploitation à 6,7 milliards de dirhams (environ 597 millions d’euros). Son résultat net s’établit à 3,2 milliards de dirhams, le résultat net part du groupe atteint 2 milliards de dirhams, en hausse de +4%.
Ses fonds propres consolidés, qui s’élèvent à 34,5 milliards de dirhams, sont en progression de 11,3 %, « ce qui confère au groupe une assise solide lui permettant de mener à bien son développement », a insisté Mohamed Benchaaboun. L’année 2013 a été marquée par la poursuite de l’offensive commerciale.
Expansion
Banque populaire a ouvert 105 nouvelles agences durant l’année écoulée. Avec 1250 agence et une part de marché de 21,4%, il s’agit du premier réseau de distribution du pays. Le recrutement de clients s’accélère avec 422 000 nouvelles relations, ce qui porte le portefeuille de clients à 4,5 millions de personnes.
L’encours des dépôts de la clientèle s’élève à 210 milliards de dirhams, soit une progression de 4%. Rien qu’au Maroc, ils atteignent 194,4 milliards de dirhams, en hausse de 4,9%. Cette large collecte profite au groupe dont la part des ressources non rémunérées est bien supérieure à la moyenne du secteur (62,4% contre 54,6%). Autant d’éléments qui rassurent Standard&Poor’s. Dans son rapport publié le 13 janvier 2014, l’agence de notation a attribué au groupe la note « BB+/Stable/B », soit le meilleur rating du secteur bancaire marocain et maghrébin.
Banque atlantique
Enfin, pour la première fois, les résultats du groupe marocain intègrent les chiffres pour l’année entière de Banque Atlantique, dont l’acquisition a été finalisée en septembre 2012. Tous les indicateurs de cette filiale présente dans sept pays de la zone UEMOA semblent au vert. Elle a enregistré un produit net bancaire de 1,5 milliard de dirhams (133 millions d’euros), en hausse de 18 %, avec un recul des créances en souffrance de 29% et une appréciation de 11% de son coefficient d’exploitation.
