Maroc : la BEI prête 150 millions d’euros pour la modernisation routière
La Banque européenne d’investissement va prêter 150 millions d’euros à la Caisse pour le financement routier (CFR) du Maroc. Ces fonds sont destinés à la réhabilitation et à l’augmentation des capacités des infrastructures routières du pays.
Péage sur l’autoroute A3 entre Rabat et Casablanca. © Maxim Massalitin/Wikipedia
Publié le 20 mars 2014 Lecture : 1 minute.
La Banque européenne d’investissement (BEI) vient d’accorder un prêt de 1,65 milliard de dirhams (150 millions d’euros) à la Caisse pour le financement routier (CFR) du Maroc. L’accord a été signé à Rabat le mercredi 19 mars par Philippe Fontaine, le vice-président de la BEI, et Azziz Rabbah, le ministre marocain de l’Équipement.
Capacité
Ce prêt servira à financer la réhabilitation d’une trentaine d’ouvrages d’art ainsi que l’augmentation de la capacité de 1 650 km de routes ; il contribuera ainsi au désenclavement des zones rurales, indique le communiqué de la BEI.
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À travers ce financement, « nous soutenons la croissance et l’emploi au cœur des territoires. Nous favorisons le tourisme et les investissements futurs de développement. En assurant une meilleure sécurité des conducteurs et passagers, nous améliorons la qualité de vie des habitants », a rappelé Philippe Fontaine, s’exprimant au nom de la BEI, lors de la signature du contrat indique le communiqué de la banque.
1,4 milliards d’euros
Ce projet conforte la place occupée par la BEI en ce qui concerne l’aide au développement dans la région Méditerranée et plus particulièrement au Maroc, pays auquel l’institution a consacré au cours des trois dernières années 16 milliards de dirhams de financement (1,4 milliard d’euros) destinés au développement des secteurs suivants : transports, énergie, agriculture, eau, formation des jeunes et soutien aux PME. Durant la seule année 2013, la BEI a prêté 570 millions d’euros au pays.
