Mali : tout a changé, mais rien ne change
Pas de judiciarisation des dossiers de corruption, aucune poursuite à l’encontre des dignitaires de l’ancien régime, dont certains font partie de la nouvelle équipe dirigeante, etc. Paradoxes d’une transition qui prône « le renouveau »… Mais avec les mêmes, ou presque.
Corruption, mauvaise gouvernance, impunité… Ces trois maux galvanisaient les manifestants qui ont réclamé pendant des mois la démission d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK). C’est donc naturellement que les militaires de l’ex-Comité national pour le salut du peuple (CNSP), aux manettes lors du coup d’État du 18 août 2020, ont promis d’y mettre fin. Mieux encore, ils se sont donné pour mission de « refonder » la nation malienne.
Huit mois après le début de la transition, les choses ont-elles vraiment changé ? Chassez le naturel, il revient au galop, dit-on… Mais pour ce qui est de la corruption, a-t-elle au moins été chassée du Mali ? Jusqu’à présent, au-delà des promesses, il ne semble pas que de grands progrès aient été réalisés.
En attendant le « renouveau »
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