Moumen Diouri, le retour
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Le dernier des opposants « historiques » de l’époque Hassan II à vivre encore en exil, Moumen Diouri, 66 ans, va rentrer au Maroc fin novembre. Réfugié en France depuis 1971, cet ancien condamné à mort pour « complot contre la monarchie » qui fut brièvement expulsé vers le Gabon en 1991, après la publication de son brûlot À qui appartient le Maroc ?, s’est vu remettre il y a deux mois son passeport marocain. Celui qui fut, dans les années 1960, un compagnon de Cheikh el-Arab et de Mehdi Ben Barka est devenu en exil un islamiste pur et dur, proche du mouvement « Justice et Bienfaisance » du Cheikh Yacine. Mais il assure ne plus vouloir désormais faire de politique : « Place aux jeunes et j’espère que d’autres leaders en feront autant. »
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