[Série] L’Angola de João Lourenço

Il ne reste plus qu’un an à João Lourenço, successeur de José Eduardo dos Santos, avant les prochaines élections générales. Décryptage des forces et faiblesses d’un chef de l’État ambitieux mais confronté à une tâche herculéenne.

João Lourenço, Isabel dos Santos et Jose Eduardo dos Santos. © Montage JA : Fernando Villar/EFE/SIPA; Massimo Sestini/ZUMA/REA; ELMOND JIYANE/AFP

ESTELLE-MAUSSION_2024

Publié le 3 mai 2021 Lecture : 1 minute.

Joao Lourenco, Isabel Dos Santos et Jose Eduardo Dos Santos. © Montage JA : W. Kumm/ZUMA/REA; Massimo Sestini/ZUMA/REA; ELMOND JIYANE/AFP.
Issu du dossier

[Série] L’Angola de João Lourenço

Il ne reste plus qu’un an à João Lourenço, successeur de José Eduardo dos Santos, avant les prochaines élections générales. Décryptage des forces et faiblesses d’un chef de l’État ambitieux mais confronté à une tâche herculéenne.

Sommaire

Son élection a marqué un tournant historique pour l’Angola. En septembre 2017, après trente-huit années de règne de José Eduardo dos Santos, João Lourenço prenait la tête du deuxième producteur de pétrole du continent.

Il s’agissait bien d’une transition et non d’une alternance, les deux hommes appartenant tous deux au Mouvement pour la libération de l’Angola (MPLA), le parti au pouvoir depuis 1975. Mais João Lourenço avait beau être un homme du système, il a rapidement promis de tirer un trait sur les errements du passé et d’en finir avec une gouvernance marquée par la corruption, le népotisme et l’impunité.

la suite après cette publicité

Défi

La rupture avec l’ancienne famille présidentielle a été violente : José Eduardo dos Santos, sa fille aînée Isabel (sacrée en 2013 première Africaine milliardaire par Forbes ) et son autre fille, « Tchizé », vivent aujourd’hui à l’étranger. Resté à Luanda, le premier fils de l’ancien président, José Filomeno, a été condamné à cinq ans de prison pour fraude par la justice angolaise.

En parallèle, les difficultés s’accumulent pour le chef de l’État, confronté à une grave crise économique alimentée par la baisse des cours du brut et par la pandémie de Covid-19, et contesté – de manière sourde mais bien réelle – jusque dans les rangs du MPLA.

João Lourenço peut-il réussir son pari et devenir « l’homme du miracle économique angolais » ? Parviendra-t-il à faire du neuf avec du vieux ? Comment imprimer sa marque quand le poids du passé est si fortement ancré dans la société et les mentalités ? Éléments de réponse dans cette série en cinq épisodes que vous propose Jeune Afrique.

L'éco du jour.

Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.

Image

Dans le même dossier

Angola : les mille et un amis de Luanda