Info ou intox ?

Publié le 12 octobre 2004 Lecture : 1 minute.

Les accusations formulées par le président ivoirien Laurent Gbagbo à l’encontre de son voisin burkinabè Blaise Compaoré et contenues dans une longue lettre-réquisitoire en date du 26 septembre remise à plusieurs chefs d’État de la région (voir J.A.I. n° 2282) sont, en partie du moins, sans fondement. C’est la conclusion à laquelle sont parvenus les services de renseignements français, qui ont, à la demande de l’Élysée et du Quai d’Orsay, enquêté sur plusieurs des « informations » contenues dans cette lettre. La présence au Burkina d’anciens légionnaires du 2e REP, d’instructeurs israéliens spécialisés dans la guérilla urbaine, d’ex-maquisards congolais de Jean-Pierre Bemba ou encore celle du général à la retraite Jean-Claude Mantion (qui réside en Nouvelle-Calédonie) relèveraient ainsi du fantasme. En revanche, les autorités françaises, qui font confiance à l’ex-président Abdou Diouf pour apaiser les tensions entre le Burkina et ses voisins avant la tenue du Sommet de la Francophonie fin novembre à Ouagadougou, estiment que Blaise Compaoré pourrait « faire un geste » en éloignant de son entourage l’opposant mauritanien Moustapha Ould Limam Chaffi, très mal vu à Nouakchott.

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