Ce que lisent les Marocains

Publié le 12 octobre 2004 Lecture : 1 minute.

Les Marocains sont friands de nouveautés littéraires. Ils en font provision avant les mois de juillet-août, période de vacances durant laquelle on prend enfin le temps de se plonger dans un bon roman. Pour ce qui est de la littérature marocaine francophone, le dernier ouvrage de Tahar Ben Jelloun, Le Dernier Ami (Le Seuil), a connu un franc succès. La librairie tangéroise Les Colonnes, celle-là même où se donnaient rendez-vous William Burroughs, Paul Bowles et leurs amis, a également bien vendu Le Réveil des barons, de l’écrivain tangérois Ahmed Beroho.

Au niveau national, le palmarès littéraire fait la part belle à ce que l’on appelle la littérature carcérale, qui se situe à mi-chemin entre le roman, le témoignage et l’enquête. Opération Boraq F5, 16 août l’attaque du Boeing royal (éd. Tarik), d’Ahmed el-Ouafi, est de cette veine, de même que le dernier livre d’Abdelhak Serhane, Kabazal. Les emmurés de Tazmamart (éd. Tarik). Autre succès : Le Ralliement : le Glaoui, mon père (éd. Marsam) d’Abdessadeq el-Glaoui, qui retrace une autre période trouble du royaume…

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S’agissant de la littérature étrangère, les Marocains se précipitent sur les best-sellers planétaires, à l’instar de Da Vinci Code (Lattès) de l’Américain Dan Brown ou encore de La Bête qui meurt (Gallimard), le dernier roman de Philip Roth. La Française Amélie Nothomb enregistre aussi des ventes spectaculaires avec Biographie de la faim (Albin Michel). Dans la catégorie des essais, ce sont les opus anti-Bush qui tiennent le haut du pavé, comme Tous aux abris (La Découverte) de Michael Moore ou Pour l’Amérique, contre Bush (Dunod) de George Soros.

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