Retour surprise de Global Voice Group en Guinée

Un an après avoir fait condamner le pays à plus de 20 millions de dollars, l’entreprise technologique signe un nouveau contrat avec le régulateur pour améliorer la gestion des données du secteur numérique.

James G. Claude dirige GVG depuis 2018. © GVG

James G. Claude dirige GVG depuis 2018. © GVG

QUENTIN-VELLUET_2024

Publié le 13 avril 2021 Lecture : 3 minutes.

S’il est une entreprise tenace en Afrique, c’est bien celle que dirige James G. Claude depuis 2018. Contre toute attente, le dirigeant de Global Voice Group (GVG), société basée aux Seychelles et spécialisée dans la gestion des données de masses pour le compte d’administrations publiques, a signé le 7 avril un nouveau contrat built-operate-transfer (BOT) courant sur 60 mois avec l’Autorité guinéenne de régulation des Postes et Télécommunications (ARPT).

Amende et polémique

GVG vient ainsi appuyer les services du régulateur dans le suivi et l’analyse de toutes les données relatives aux identités mobiles et numériques, à l’interconnectivité, des services data et de l’argent mobile. « Jusqu’ici, un régulateur télécoms ou une banque centrale avaient recours à des audits trimestriels pour surveiller le respect du cadre réglementaire. Ce que nous proposons désormais, c’est ce que nous appelons la regtech, c’est-à-dire des outils pour surveiller quasiment en temps réel l’activité des entreprises régulées et ainsi être plus réactifs dans les décisions à prendre », explique le dirigeant de GVG.

Bien s’informer, mieux décider

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