Centrafrique : ce que contient l’enquête qui vise François Bozizé et l’opposition

Une information judiciaire est en cours afin de faire la lumière sur la création de la rébellion de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC). D’abord centrée sur François Bozizé, cette enquête tente de faire le lien entre l’ancien président et les opposants Anicet-Georges Dologuélé, Martin Ziguélé et Karim Meckassoua. JA a eu accès au dossier.

François Bozizé, ancien président de la Centrafrique. © Sophie LIEDOT/JBV NEWS pour JA

MATHIEU-OLIVIER_2024

Publié le 12 avril 2021 Lecture : 3 minutes.

Quel rôle a joué l’opposition dans la création de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), qui regroupe depuis décembre 2020 les principaux groupes armés rebelles centrafricains ? C’est, en substance, la question que le juge d’instruction spécialisé auprès du tribunal de grande instance de Bangui, Narcisse Ted Issa Bedengba, travaille à éclaircir.

À la requête du procureur Laurent Lengande, ce magistrat a en effet ouvert une information judiciaire le 8 janvier 2021 au sujet des liens entre la CPC et certains membres de l’opposition. Selon nos informations, celle-ci visait à l’origine l’ex-ministre Thierry Savonarole Maleyombo, haut cadre du Kwa Na Kwa (le parti de François Bozizé) arrêté le 31 décembre 2020 et placé en détention ensuite.

Vingt et une personnes visées, dont Bozizé et ses fils

Selon les documents en la possession de Jeune Afrique (voir en fin d’article), Maleyombo était soupçonné d’avoir comploté contre l’État et était suspecté d’atteinte à sa sûreté, d’association de malfaiteurs, de rébellion, de complot, de participation ou adhésion à des mouvements de désordre ou de rébellion et de destructions volontaires de biens.

Bien s’informer, mieux décider

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