Vers une révision des droits de vote

Publié le 11 septembre 2006 Lecture : 1 minute.

L’assemblée générale des 184 pays membres du Fonds monétaire international (FMI) approuvera, lors de ses assises, les 19 et 20 septembre, à Singapour, la neuvième augmentation générale du capital (divisé en quotes-parts) depuis sa création en 1944. Cette augmentation se déroulera en deux étapes. Une première, immédiate, permettra de corriger les quotes-parts de quatre pays (en fonction de leur nouveau poids économique). Il s’agit de la Chine, du Mexique, de la Corée du Sud et de la Turquie. Le capital du FMI passera alors de 213,5 à 217,3 milliards de DTS (1 DTS = 1,49 dollar).
La seconde étape, plus compliquée, concerne la révision de la formule de répartition des quotes-parts et donc des droits de vote. La formule actuelle ne correspond plus au nouvel ordre économique mondial. Un consensus se dégage pour trouver une formule souple tenant compte du PIB de chaque pays, de son ouverture économique (balance des paiements, investissements), des flux financiers et des réserves de change. Cette nouvelle formule désavantagera notamment les pays européens et les pays africains, dont les droits de vote au FMI sont supérieurs à leur part dans le PIB mondial. Pour atténuer son impact, le FMI envisage d’augmenter la part des votes gratuits (quotes-parts de base égales pour tous les pays), dont l’importance est en déclin. Et de renforcer le staff et le rôle des administrateurs africains au sein de la direction du Fonds. Cette réforme devrait être finalisée au plus tard en septembre 2008.

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