Aliko Dangote chahuté par Inoussa Kanazoé sur le marché togolais du ciment
Après l’industrialisation réussie de Cim Métal Group, le patron burkinabè s’attaque au marché togolais. Et compte bien rebattre les cartes d’un secteur dominé par l’imposante figure du tycoon nigérian.
![Le Nigérian Aliko Dangote est concurrencé par le challenger burkinabè Inoussa Kanazoé dans la capitale togolaise. © Montage JA : ERIC LARRAYADIEU/ACF pour JA ; OYA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/04/14/montage_16.jpg)
Le Nigérian Aliko Dangote est concurrencé par le challenger burkinabè Inoussa Kanazoé dans la capitale togolaise. © Montage JA : ERIC LARRAYADIEU/ACF pour JA ; OYA
En septembre 2020, le discret patron burkinabè a démarré la commercialisation du ciment de la filiale togolaise de Cim Metal Group. On le savait présent au Burkina avec CimFaso et Cimasso, et en Côte d’Ivoire avec CimIvoire, mais Inoussa Kanazoé n’entend pas s’arrêter en si bon chemin.
L’implantation de l’usine de Lomé dotée d’une capacité de 2,5 millions de tonnes de ciment – qui mobilise un investissement de 65 milliards de F CFA (près de 100 millions d’euros) – marque un pas de plus vers l’industrialisation des activités de l’homme d’affaires qui a d’abord fait ses armes comme importateur de ciment et de produits de grandes consommations (riz, sucre, huile, etc.). Le projet bénéficie de la technologie du constructeur allemand Gebr. Pfeiffer.
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