Mali, Burkina Faso, Togo : l’addition salée des engrais
La hausse du prix des engrais depuis le début de l’année met l’accent sur les difficultés des systèmes d’approvisionnement en Afrique de l’Ouest.
De 350 dollars la tonne en décembre à près de 550 dollars ces derniers jours. C’est le bond effectué par le prix du DAP, un type d’engrais phosphaté largement utilisé en Afrique de l’Ouest. Cet exemple illustre la hausse générale des prix des engrais sur le marché mondial depuis la fin de 2020, portée par une forte demande et l’envolée des cours des matières premières, dont l’azote et le phosphate.
Une situation – à laquelle s’ajoute le renchérissement du fret maritime provoqué par la pandémie de Covid-19 – qui complique l’approvisionnement de plusieurs pays ouest-africains et met en avant les failles, connues mais persistantes, des appels d’offres publics.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus – Économie & Entreprises
- Doublé par la junte au Mali, Maroc Telecom restera-t-il dans le pays ?
- Chez Itoc au Sénégal, les enfants de Baba Diao revisitent la gouvernance du groupe
- Carburant en Afrique : pourquoi les exportateurs mondiaux jouent des coudes pour a...
- « Neuf des vingt pays qui présentent les taux de croissance les plus forts au mond...
- Sénégal : à quoi doit servir la nouvelle banque de la diaspora ?