Royal Air Maroc : entre pilotes et direction, un impossible « dialogue » ?
Entre accusations de « nettoyage social » et dénonciation d’une masse salariale exorbitante, le conflit entre la compagnie et ses commandants de bord rend la sortie de crise très incertaine.
Le 25 novembre dernier, le tribunal de première instance de Casablanca avait ordonné la dissolution de l’Association marocaine des pilotes de lignes (AMPL). La RAM estimait que celle-ci, n’avait pas de statut légal pour faire office de représentation des salariés ou d’engager des négociations et des pourparlers en leur nom.
« Nous avons été victimes d’un nettoyage social et d’un ciblage dû notamment à l’accumulation de conflits avec notre employeur depuis cinq ans. Nous avons proposé à la RAM une économie de 400 millions de dirhams (plus de 37 millions d’euros) avec une réduction de salaire des 500 membres de l’AMPL sur trois ans, mais celle-ci a refusé, préférant licencier 65 pilotes pour 250 millions de dirhams. Une trentaine de procès sont en cours pour licenciement abusif », confie un membre de l’AMPL.
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