Niger : pourquoi la Cour des comptes rappelle l’État à l’ordre

Absence de déclarations de biens de certains ministres, flou dans les comptes des partis, mauvaise exécution des marchés… « Jeune Afrique » vous livre les détails du rapport de la Cour des comptes du Niger adopté le 4 mars.

Le président Mohamed Bazoum durant sa prestation de serment à Niamey, le 2 avril. © ARDA KUCUKKAYA/Anadolu Agency via AFP

Le président Mohamed Bazoum durant sa prestation de serment à Niamey, le 2 avril. © ARDA KUCUKKAYA/Anadolu Agency via AFP

Publié le 14 avril 2021 Lecture : 4 minutes.

C’est un document d’une centaine de pages que la Cour des comptes a adopté le 4 mars dernier, après délibération autour de son premier président, Narey Oumarou. Ce rapport général fait la synthèse des opérations de contrôle des actions de l’État, des collectivités territoriales et des établissements publics ainsi que des analyses des comptes de partis politiques et des déclarations de biens des personnalités publiques.

La Cour, explique le document auquel Jeune Afrique a eu accès, « a pu mener le contrôle de l’exécution des lois de finances 2018, l’audit des réalisations physiques des investissements exécutés par l’État au titre des exercices 2014 et 2015, […] le contrôle des comptes annuels des partis politiques au titre des exercices 2018 et 2019, ainsi que celui des déclarations des biens des personnalités qui y sont assujetties ».

Ses conclusions sont préoccupantes.

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