Trois bonnes pratiques pour booster la finance africaine en 2021
Plutôt optimistes, les banquiers et assureurs africains dégagent trois grandes tendances de l’ère post-Covid pour leur secteur, dans le cadre du premier baromètre Deloitte/Africa CEO Forum.
À défaut d’en tirer parti, les plus grands acteurs de la finance sur le continent semblent en tout cas tirer les leçons de la crise sanitaire. Bien décidés à s’en relever et à bénéficier de la mini-révolution digitale, ils entrevoient à court ou moyen terme de profonds changements pour leur secteur.
Et ce sont ces mutations qui ont été captées par le tout premier baromètre Deloitte/Africa CEO Forum*, établi en partenariat avec l’Africa Finance Industry Summit. Deux grandes orientations se détachent en conséquence directe de la pandémie et de la croissance rapide des fintechs : la digitalisation et la multiplication de nouveaux modèles d’affaires et de coopération entre acteurs financiers.
41 % des institutions financières évaluent leur maturité digitale au stade émergent
Des tendances qui représentent également des défis, en termes de moyens, en termes de risques. Pour autant, dans une large majorité (59 %), les institutions financières interrogées confirment la croissance de l’attractivité de l’industrie financière africaines vis-à-vis des partenaires et des investisseurs internationaux.
>>> Lire aussi notre dossier : Une nouvelle ère pour la finance africaine <<<
Accélérer la digitalisation du secteur
Entre ceux des acteurs interrogés qui avaient d’ores et déjà entamé le processus, et ceux qui en ont pris la mesure avec l’arrivée de la pandémie de Covid-19, la grande majorité s’accorde sur la nécessaire accélération de la digitalisation du secteur. C’est d’ailleurs une priorité pour plus de 7 dirigeants sur 10 dans leur stratégie au cours des douze prochains mois.
Et si la crise a chamboulé la façon dont les dirigeants de banques, assurances ou autres institutions financières entrevoient l’avenir pour leurs secteurs, elle a aussi mis l’accent sur la recherche de rentabilité et de meilleure efficacité opérationnelle (à près de 80 %) pour affronter l’ère post-Covid.
Bien s’informer, mieux décider
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