Maroc : rentrée « made in Tunisia »

Publié le 11 septembre 2006 Lecture : 1 minute.

Le 14 septembre, ils devront être prêts pour la rentrée. Alors, pour que leurs chérubins ne fassent pas mauvaise figure dans les cours d’école, les parents mettent le paquet. Et, comme chaque année, la facture sera corsée. Non pas à cause des prix des produits locaux, généralement bas ; les fournitures « made in Morocco », jugées de mauvaise qualité et « austères », sont boudées par les parents. Qui se tournent, selon les moyens financiers, les uns vers les papeteries et grandes surfaces, les autres vers les souks.

Les disparités sociales se reflètent surtout dans le choix de la marque des cahiers, crayons, cartables et stylos. Ainsi, les parents d’un élève de l’enseignement privé devront débourser jusqu’à 4 500 dirhams (DH), soit 405 euros, pour des fournitures en provenance d’Europe ou des États-Unis. Les marques comme Clairefontaine ou Maped, pour les produits de papeterie, et Diesel et Converse, pour le prêt-à-porter, se taillent la part du lion. L’incontournable sac à dos Eastpak coûte pas moins de 500 DH. C’est le budget estimé d’une rentrée scolaire pour les parents d’un élève de l’enseignement public, qui se rabattent sur les étals des marchés. Les produits « made in China » restent les moins chers : cahiers et crayons de couleurs à 10 DH, ou règles à 2 DH. Mais l’arrivée sur le marché de cahiers tunisiens, de meilleure qualité et à peine plus chers (12 DH), a bouleversé les habitudes de consommation. Au point que la demande de produits tunisiens est en passe de supplanter celle de produits chinois.

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