Cameroun : Covid et grévistes vont-ils plomber Nachtigal ?

La crise sanitaire et des remous sociaux retardent le chantier de ce barrage à 1,2 milliard d’euros, unique projet d’envergure du français EDF dans le pays. Yaoundé maintient toujours l’échéance de mars 2023. 

La NHPC est une alliance public-privé, détenue à 40 % par EDF, à 20 % par IFC, à 15 % chacun par Yaoundé et Africa50, et à 10 % par le fonds d’investissement français Stoa. © NHPC

La NHPC est une alliance public-privé, détenue à 40 % par EDF, à 20 % par IFC, à 15 % chacun par Yaoundé et Africa50, et à 10 % par le fonds d’investissement français Stoa. © NHPC

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Publié le 16 avril 2021 Lecture : 3 minutes.

Gaston Eloundou Essomba s’apprête à jouer une partie serrée le 16 avril. Le ministre camerounais de l’Eau et de l’Énergie se rendra en effet sur le chantier du barrage de Nachtigal (420 MW), au centre du pays, pour boucler les difficiles négociations entamées depuis un mois entre les ouvriers et la société Camerounaise de construction du barrage de Nachtigal (CCN), consortium composé du français NGE Contracting, du belge Besix et du marocain SGTM.

Chargé du génie civil, ce groupement est le principal sous-traitant de la Nachtigal Hydro Power Company (NHPC), le développeur du projet dont le nouveau dirigeant, Vincent Leroux, a dû composer avec les remous sociaux. Pour rappel, la NHPC est une alliance public-privé, détenue à 40 % par l’énergéticien français EDF, à 20 % par IFC, à 15 % chacun par l’État camerounais et le fonds Africa50, le fonds d’investissement français Stoa assurant les 10 % restants.

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