Simandou : ces « détails » qui compliquent les négociations avec les Chinois

En Guinée, malgré l’attribution du méga-gisement de minerai de fer au consortium sino-singapouro-guinéen WCS dès novembre 2019, les négociations entre partenaires traînent en longueur.

Vue du mont Simandou, dans le sud-est de la Guinée

Vue du mont Simandou, dans le sud-est de la Guinée

ProfilAuteur_ChristopheLeBec

Publié le 6 mai 2021 Lecture : 4 minutes.

Enfin. Après des mois de discussions – encore loin d’être terminées – entre les actionnaires de Winning Consortium Simandou (WCS), les autorités guinéennes et leurs partenaires opérationnels et financiers, la réalisation de la première infrastructure du mégaprojet d’exploitation du plus grand gisement de fer du continent a été officiellement lancée le 23 mars, soit un an et trois mois après l’attribution des licences minières au consortium sino-singapouro-guinéen.

« Jalon historique »

Ce jour-là, Sun Xiushun, le président du conseil d’administration de WCS, a inauguré les travaux préparatoires du chantier des deux tunnels ferroviaires de la préfecture de Madina-Oula, au sud de Kindia, le long de la frontière sierra-léonaise. L’infrastructure sera, avec ses quelque 20 km de galeries souterraines, la plus longue du genre en Afrique de l’Ouest.

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Mines, pétrole : les États africains aux mains des traders ?

Contenus partenaires