Mali : pour la transition, le plus dur reste à faire

Révision constitutionnelle, redécoupage territorial, lutte contre la corruption… Il reste moins d’un an au discret président de la transition, Bah N’Daw, à son vice-président, Assimi Goïta, et au chef du gouvernement, Moctar Ouane, pour mener à bien les réformes dont le pays a besoin. Et elles sont nombreuses.

De g. à d. : Assimi Goïta, le vice-président et Bah N’Daw, le président de la tran-sition, ainsi que Malick Diaw, le président du Comité national de la transition, le 24 septembre 2020, à Bamako.

De g. à d. : Assimi Goïta, le vice-président et Bah N’Daw, le président de la tran-sition, ainsi que Malick Diaw, le président du Comité national de la transition, le 24 septembre 2020, à Bamako.

Aïssatou Diallo.

Publié le 25 avril 2021 Lecture : 7 minutes.

« Ma plus grande satisfaction résidera dans la passation de témoin au futur président de la République, élu proprement et indiscutablement », insiste Bah N’Daw. Tonnerre d’applaudissements des invités, réunis au Centre international de conférence de Bamako, le 25 septembre 2020, pour son investiture en tant que président de la transition ainsi que celle de son vice-président, le colonel Assimi Goïta. Dans un discours d’une vingtaine de minutes, Bah N’Daw égrène ce qui sera la boussole de la transition : lutter contre le terrorisme, éradiquer la corruption, organiser des élections transparentes, amorcer la réconciliation nationale, renforcer les mesures contre l’épidémie de Covid-19…

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