Sport

Publié le 12 août 2008 Lecture : 2 minutes.

Le manque de performances des athlètes algériens dans les grandes compétitions internationales, toutes disciplines confondues, s’explique en partie par la violence islamiste et l’instabilité politique qui ont régné dans le pays durant les années 1990. Rien d’étonnant, dans ce contexte, à ce que notre liste contienne davantage de dirigeants – qui sont le plus souvent d’anciennes gloires des terrains – que de champions en activité.

Karim Ziani
26 ans, footballeur

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Depuis que Rabah Madjer, vainqueur en 1987 de la Ligue des champions avec le club portugais du FC Porto, a pris sa retraite, ses compatriotes désespéraient de lui trouver un successeur. Puis apparut Karim ZianiÂÂ Débarqué en 2007 à l’Olympique de Marseille, cette ville de France que les Algériens considèrent comme le chef-lieu de la 49e wilaya (département) d’Algérie, le milieu de terrain met également son talent au service des « Fennecs », la sélection nationale.

Nouria Merah-Benida
27 ans, athlète

Elle a connu son heure de gloire le 30 septembre 2000, lorsqu’elle a décroché la médaille d’or sur 1 500 m aux jeux Olympiques (JO) de Sydney. Benida devenait ainsi la seconde Algérienne – seulement – à devenir championne olympique, huit ans après son idole et compatriote Hassiba Boulmerka, qui s’était imposée, elle, sur la même distance aux JO de Barcelone, en 1992. Bien que la star ait traversé depuis des périodes difficiles, sa performance lui vaut encore aujourd’hui un immense respect de la part de ses compatriotes.

Noureddine Morceli
38 ans, ancien athlète

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Star du demi-fond mondial dans les années 1990, Noureddine Morceli a largement contribué à faire hisser haut les couleurs algériennes lors des grandes compétitions internationales d’athlétisme. Champion du monde en 1991, 1993 et 1995, médaillé olympique en 1996, longtemps détenteur du record du monde sur 1 500 mètres, il a raccroché les pointes au lendemain des jeux Olympiques de Sydney, en 2000. Depuis, il dirige une école d’athlétisme à Chlef, ville dont il est originaire.

Mustapha Berraf
58 ans, président du COA

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Ancien joueur et ex-président de la fédération algérienne de basket-ball, mais aussi député du Rassemblement national démocratique (RND), il préside depuis plusieurs années le Comité olympique algérien (COA). Cultivant une réputation de grande gueule, il possède des réseaux et une habileté politique qui l’ont rendu incontournable dans le paysage sportif national.

Mohand Cherif Hannachi
58 ans, président de la JSK

Le palmarès du club qu’il dirige est impressionnant : treize titres de champion de 1re division, quatre coupes d’Algérie et sept trophées africains, qui en font le club le plus titré du pays. Ancien défenseur central de la Jeunesse sportive de Kabylie (JSK), il a fini par en devenir le président. Ce passionné au verbe haut est respecté dans toutes les sphères du foot algérien.

Rabah Saadane
62 ans, entraîneur de l’équipe nationale de football

Ses compatriotes lui ont longtemps reproché la débâcle des « Fennecs » lors de la Coupe du monde de football au Mexique en 1986. Vingt ans plus tard, il a été rappelé au chevet des Verts, absents depuis des années des grandes compétitions internationales. Sa mission : les qualifier pour le prochain Mondial, en Afrique du Sud en 2010.

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