Maroc : du solaire et des ombres… Le vrai bilan de Masen
Au delà de la disgrâce de son patron, Mustapha Bakkoury, l’Agence marocaine pour l’énergie durable doit défendre son bilan pour continuer à s’ériger en modèle de développement des énergies renouvelables.
![Mustapha Bakkoury, en octobre 2014 à Ouarzazate. © FADEL SENNA/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/04/27/jad20210426-eco-maroc-masen_01.jpg)
Mustapha Bakkoury, en octobre 2014 à Ouarzazate. © FADEL SENNA/AFP
Frustrant. C’est l’adjectif qui, pour beaucoup, qualifie le bilan de l’Agence marocaine pour l’énergie durable (Masen). Créée en 2010 après le lancement en grande pompe l’année précédente du plan solaire marocain, l’agence installée à Rabat et dirigée depuis ses débuts par Mustapha Bakkoury est devenue en une décennie le fer de lance de la politique énergétique « verte » du royaume.
Malgré son aura sur le continent, elle se trouve fragilisée par les difficultés de son patron, qui fait l’objet d’une enquête pour mauvaise gestion. Un coup dur alors que le Maroc, sous l’impulsion du roi Mohammed VI, s’est fixé l’ambitieux objectif de 50% de sa production d’électricité d’origine renouvelable à l’horizon 2030.
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