Religions et partis
Si le débat sur les relations entre le pouvoir politique et les forces religieuses a trouvé une nouvelle vigueur ces dernières années, c’est que le chef de l’État ne cache rien de son appartenance à une confrérie musulmane. Pour certains, toutefois, la vr
Publié le 12 août 2008 Lecture : 1 minute.
Sur les 12 millions d’habitants que compte le Sénégal, plus de 90 % sont musulmans. 5 % sont chrétiens, catholiques surtout, les autres étant animistes. Les quatre principales confréries islamiques sont les tidianes (49 %), les mourides (31 %), les xaadirs (8 %) et les layennes (1 %). Tivaouane et Touba, les capitales respectives de la Tidjaniya et de la Mouridiya, accueillent annuellement les deux plus grands rassemblements religieux du pays.
Si, officiellement, les partis à caractère religieux sont interdits, plusieurs formations sont dirigées par des « guides spirituels ». Parmi les plus connues, le Parti de la vérité pour le développement (PVD), de Serigne Modou Kara Mbacké, et le Mouvement de la réforme pour le développement social (MRDS), dirigé par l’imam Mbaye Niang. Également député, ce dernier s’était particulièrement fait remarquer en février dernier dans l’affaire dite des goor-jigeen (« homosexuels », voir J.A. n° 2457).
