Maroc : Rabat critique le « double standard » des médias français

Les autorités goûtent peu la couverture médiatique française qui est faite de plusieurs affaires judiciaires en cours. Et pointent un « deux poids deux mesures ».

Le journaliste-activiste Omar Radi s’adressant aux médias à sa sortie d’audition. © Abdeljalil Bounhar/AP/SIPA

Le journaliste-activiste Omar Radi s’adressant aux médias à sa sortie d’audition. © Abdeljalil Bounhar/AP/SIPA

Publié le 20 avril 2021 Lecture : 2 minutes.

La parution, ces dernières semaines, d’une série d’articles, d’interviews et de reportages sur l’état des droits de l’homme au Maroc dans plusieurs médias écrits et audiovisuels français n’a guère été appréciée à Rabat, où les autorités ont fait part de leur agacement auprès de l’ambassadeur de France, Hélène Le Gal.

En cause, le cas de quatre personnalités dissidentes poursuivies ou détenues pour des motifs relevant officiellement du droit commun : l’historien Maati Monjib, les journalistes Omar Radi, Souleymane Raïssouni et Taoufik Bouachrine.

Libéré fin mars, Maati Mounjib est sous le coup d’une accusation pour « atteinte à la sécurité de l’État » et « blanchiment de capitaux » dans le cadre de la gestion du centre Ibn Rochd qu’il a fondé. Toujours incarcérés, Radi, Raïssouni et Bouachrine le sont eux pour des affaires de mœurs (viols et agressions sexuelles).

Appel au boycott

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Affaire Omar Radi : ce que dit le rapport de la DGSSI marocaine

Maroc-France : « Distanciation diplomatique »

Contenus partenaires