Quand le mariage va…

Publié le 12 août 2008 Lecture : 1 minute.

Les Algériens auraient-ils retrouvé le moral ? À en croire les récentes statistiques démographiques publiées par l’Office national des statistiques d’Algérie (ONS), la réponse est positive. Indicateur, s’il en est, d’espoir en l’avenir, le nombre des mariages s’est accru de 105 % entre 1998 et 2007, passant de 158 298 à 325 485. Conséquence directe : le taux de natalité s’est redressé, à 22,98 ÂÂ en 2007, avec 783 000 naissances, contre 19,36 ÂÂ en 2000 (taux historiquement bas). Et, entre ces deux dates, le nombre des naissances a augmenté de 33 % pendant que le taux de mortalité infantile chutait, passant de 37,4 ÂÂ à 26,2 ÂÂ.
Si le nombre de décès est demeuré globalement stable depuis une décennie (avec une moyenne de 143 000 par an), l’Algérie renoue avec une croissance démographique stable. Le taux d’accroissement naturel, qui avait eu tendance à diminuer depuis le début des années 1990 – jusqu’à atteindre son niveau le plus bas en 2000 (1,48 ÂÂ) – est reparti à la hausse depuis quatre ans, pour se situer à 1,86 ÂÂ en 2007.
Finalement, depuis 1998, l’Algérie a gagné 4,6 millions d’habitants. Elle en compte désormais 34,4 millions et devrait franchir le cap des 35,7 millions en 2010, voire celui des 47 millions en 2030. Quant à l’espérance de vie, elle a progressé de quatre ans en une décennie, pour s’établir à 75,8 ans en 2007, soit au même niveau que celle de la Tunisie ou du Mexique, par exemple.

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