RDC : comment Vital Kamerhe est parvenu, malgré la détention, à rester au cœur du pouvoir

En difficulté depuis sa condamnation, Vital Kamerhe assure tout de même la survie de son parti en décrochant cinq ministères au sein du nouveau gouvernement. Non sans avoir fait preuve d’intransigeance et d’habileté dans les négociations avec Félix Tshisekedi.

Vital Kamerhe et Félix Tshisekedi, le 23 novembre 2018. à Nairobi. © ASUYOSHI CHIBA/AFP

Vital Kamerhe et Félix Tshisekedi, le 23 novembre 2018. à Nairobi. © ASUYOSHI CHIBA/AFP

Publié le 22 avril 2021 Lecture : 4 minutes.

« Mes félicitations aux camarades de l’UNC nommés ministres d’État, ministres et vice-ministre du gouvernement. Je félicite également Nicole Bwatshia, nommée directrice adjointe du cabinet du chef de l’État. » En cette soirée du 14 avril, Vital Kamerhe sort de son silence depuis sa chambre du centre hospitalier Nganda, où il a été admis pour des soins. Deux jours plus tôt, la composition du gouvernement de Sama Lukonde Kyenge a été annoncée et l’ancien directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi savoure le moment : il est parvenu à assurer la survie de son parti, l’Union pour la nation congolaise (UNC), bien représenté au sein du gouvernement et du cabinet présidentiel.

Avec le Budget, les Affaires foncières, la Culture et les Petites et moyennes entreprises et avec un vice-ministère (celui de la Justice), l’UNC, qui compte 16 députés, s’arroge cinq maroquins. Un de moins seulement qu’Ensemble pour le changement, la plateforme de Moïse Katumbi qui revendique 70 députés, et deux de plus que le Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba (17 députés), qui s’empare de trois ministères.

« Kamerhe s’est montré intransigeant »

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