Cameroun  : Alice Nkom, plus politique que jamais

Elle jure qu’elle ne briguera plus jamais aucun mandat électif, mais a apporté son soutien à Maurice Kamto et demeure, à 76 ans, l’une des critiques les plus virulentes du régime de Paul Biya. Portrait d’une infatigable militante, convaincue qu’agir est un devoir.

La Camerounaise Alice Nkom, avocate et  militante des droits de l’homme, à Paris, le 19 septembre 2014. © Vincent Fournier/JA

La Camerounaise Alice Nkom, avocate et militante des droits de l’homme, à Paris, le 19 septembre 2014. © Vincent Fournier/JA

Franck Foute © Franck Foute

Publié le 24 avril 2021 Lecture : 4 minutes.

L’opposant Cabral Libii ne s’attendait sans doute pas à une telle levée de boucliers. Accusé, au détour d’une interview donnée par Alice Nkom, d’être «  naïf  » pour avoir participé à des élections locales pourtant boycottées par une partie de l’opposition, le leader du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) n’a pas manqué de riposter.

Dans un tweet devenu viral, le député du Nyong-et-Kéllé a suggéré que les propos d’Alice Nkom, 76 ans, relevaient de la «  sénescence  ». Mais ce qui devait être une réponse proportionnelle à l’offense subie s’est très vite retourné contre son auteur. Dans les médias comme sur les réseaux sociaux, l’indignation face aux insinuations de l’opposant a vite pris des allures de pugilat, les partisans d’Alice Nkom et ceux de Libii, activistes et personnalités de tous bords reprochant au jeune leader de s’être attaqué à «  l’un de ses premiers soutiens en politique  ».

Preuve, s’il en fallait, de la popularité dont jouit encore Alice Nkom, que cette polémique a replacé sur le devant de la scène. « Ces témoignages de soutien et de reconnaissance sont ma raison de vivre aujourd’hui. C’est pour ça que je n’abandonnerai jamais le peuple », confie-t-elle à Jeune Afrique

Une enfance chahutée

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