Chine ou Corée : qui construira la première usine ?

Le marché algérien devrait cette année largement dépasser le cap des 200 000 véhicules neufs importés, selon les chiffres officiels. Un dynamisme qui profite d’abord aux constructeurs asiatiques.

Publié le 12 août 2008 Lecture : 1 minute.

L’Algérie plus grand marché de la région, loin devant le Maroc (100 000 voitures en 2007) et la Tunisie (40 000), voilà qui ravive le vieux rêve des autorités du pays d’accueillir sur leur sol l’usine d’assemblage d’un constructeur, à l’image de Renault au Maroc avec le futur site de Tanger. Le projet pourrait se réaliser dans la décennie. En partenariat avec Hyundai, Cevital envisage l’installation d’une usine d’automobiles à Cap Djinet, à l’est d’Alger. Elle pourrait voir le jour à partir de 2015. À moins que le constructeur chinois Chana ne prenne de vitesse le tandem Hyundai-Cevital. Chana est en contact avec les autorités algériennes dans le même but. Un site aux abords de Mostaganem pourrait lui être proposé. Des projets d’implantations qui devraient accélérer la décision du gouvernement Ouyahia de créer, dans le projet de loi de finances complémentaire 2008, des taxes de 50 000 à 150 000 DA par véhicule importé. Ainsi qu’une taxe de 1 % sur le chiffre d’affaires des concessionnaires pour soutenir l’investissement dans les transports publics.

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