Une Japonaise à Paris
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Grande admiratrice du peintre Vincent Van Gogh, Yoko Ono, 70 ans cette année, a toujours professé qu’un artiste n’est reconnu qu’après sa mort. Ce n’est pas vrai pour elle, puisque le musée d’Art moderne de la Ville de Paris lui consacre, depuis le 4 août et jusqu’au 28 septembre, une exposition, Women’s Room, qui doit témoigner, selon elle, de « la conscience douloureuse d’être une femme dans le monde de l’art ».
On avait gardé de cette « Enfant de l’océan » (Ono, en japonais) une image plus sulfureuse : un film sur les 365 fesses qu’elle avait photographiées ou les « au-lit pour la paix » avec John Lennon, l’ex-Beatle, assassiné en 1980. À 13 ans, elle annonçait à son père, qui la voyait déjà virtuose, qu’elle renonçait au piano, car elle ne se jugeait pas assez douée, et qu’elle allait se consacrer à la composition musicale. Un domaine difficile pour une femme, qui plus est une Asiatique, mais elle ne se découragea jamais et, entre New York et Tokyo, multiplia expositions, films et concerts. C’est l’artiste d’avant-garde avant la femme qui séduisit John Lennon. Il dira d’elle qu’elle était « la plus célèbre des artistes inconnus ».
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