Le FLN dans la rue ?
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Le VIIIe Congrès du Front de libération nationale (FLN), le 18 mars, avait été marqué par le renforcement de la mainmise du secrétaire général Ali Benflis sur l’appareil du parti, au détriment des proches du président Bouteflika. Depuis, le bras de fer entre les deux courants prend des proportions alarmantes. Les partisans de l’ancien Premier ministre envisagent ainsi d’organiser, le 14 août, des marches dans les principales villes du pays. Et notamment à Alger, où toute manifestation sur la voie publique est interdite. « Nous avons dirigé la guerre de libération du pays, nous menons aujourd’hui une bataille pour l’indépendance du parti », estiment-ils. Du côté de l’administration, la fermeté semble également de mise : « Pas question de privilégier un parti au détriment des autres. Toutes les demandes d’autorisation de marches ont été rejetées. Même s’il fait partie de la coalition gouvernementale, le FLN ne saurait faire exception. »
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