Karma et Nirvana

Publié le 6 août 2003 Lecture : 1 minute.

La légende raconte qu’un paysan aurait un jour demandé à un bouddha ce qu’est le bouddhisme. « Une méthode », lui a-t-il répondu. Mais tant pour les spécialistes que pour les adeptes, c’est aussi une religion, une philosophie, une sagesse, une spiritualité et même une science ou une métaphysique.
Le bouddhisme n’accepte pas l’idée d’un Dieu créateur de l’univers, mais plutôt d’un principe organisateur. Cependant, son objectif, comme celui des religions révélées, est le progrès humain et l’amour. Sa conception de la vie et du monde est fondée sur différents éléments dont le plus connu est le cycle de morts, réincarnations et vies successives, appelé samsara. Celui-ci est régi par le karma, loi de cause à effet qui stipule que les actes d’un homme conditionnent ses vies futures. La pratique de la compassion permet de sortir de ce cycle et d’atteindre le nirvana, état paisible dans lequel il n’y a plus de souffrance. Grâce à la méditation, on approfondit la connaissance de soi et la compréhension de la vacuité, conception bouddhique du monde qui veut que rien n’a d’existence distincte, mais que tout est relié. Pour en savoir plus, il faut lire Le Moine et le Philosophe, un livre-dialogue entre l’académicien-philosophe français Jean-François Revel et son fils, le moine Matthieu Ricard. Baptisé catholique, ce dernier s’est converti en 1978 et vit aujourd’hui au Népal, à Katmandou, dans le monastère de Shechen. Il est par ailleurs le traducteur officiel du dalaï-lama.

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