Que recherche Alterra Capital, discret successeur de Carlyle en Afrique ?
Fondé par d’anciens cadres du fonds subsaharien du colosse américain, l’investisseur Alterra Capital dévoile sa stratégie africaine.
C’est l’histoire de salariés qui reprennent leur entreprise. L’histoire d’un repli qui n’en est pas vraiment un. En mai 2020, quand le gestionnaire de fonds d’investissement américain The Carlyle Group décide de prendre de la distance par rapport à son principal fonds dévolu à l’Afrique, ses actifs sont repris par l’équipe qui l’administrait depuis 2014.
En jeu : 700 millions de dollars d’actifs, une pléthore de partenariats, une dizaine de sociétés en portefeuille et une expérience de plus de dix ans sur le continent.
Quand KKR, autre géant américain du « Private Equity », a décidé à la fin de 2017 de déserter le continent, – cédant ses actifs à Sun European Partners –, ses exigences de rapide retour sur investissement ne coïncidant pas au rythme de ses rendements en Afrique, Carlyle a quelques années plus tard choisi une autre voie. Se retirer des investissements directs, tout en gardant un pied sur place.
Les deux structures maintiennent un partenariat stratégique
D’une part, via son véhicule Carlyle International Energy Fund qui concerne en partie l’Afrique. Mais, surtout, le géant américain transmet la gestion du Carlyle Sub-Saharan Africa Fund (CSSAF) à Alterra Capital Partners, la société d’investissement créée par ses anciens managers pour gérer ses actifs pour le compte de Carlyle – tout en en conservant la propriété.
Transition douce
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