De Apple à WeChat : quand MTN se rêve en « Big Tech » africaine
S’inspirant des géants américains ou chinois du secteur, le premier opérateur télécoms en Afrique opère un tournant stratégique et se transforme en plateforme technologique.
Des sourires doivent s’afficher sur les visages de l’équipe dirigeante de MTN depuis lundi 26 avril. Depuis cette date, l’opérateur sud-africain fait partie – en plus d’un consortium formé par Vodafone, Vodacom et Safaricom – des deux seuls soumissionnaires ayant déposé une candidature pour l’une des deux futures licences d’opérateur de télécommunications en Éthiopie, l’un des derniers marchés africains à s’ouvrir à la concurrence dans le secteur.
Pour mobiliser les ressources jugées nécessaires à l’obtention de la licence (environ 1 milliard de dollars), l’opérateur aux 280 millions de clients s’est lié à plusieurs investisseurs, dont le fonds gouvernemental chinois Silk Road Fund. « Les autres partenaires seront divulgués en cas de succès de l’appel d’offres », a notifié MTN dans un communiqué diffusé le 26 avril.
Économie de plateforme
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