Course d’obstacles à Kinshasa

Publié le 8 août 2003 Lecture : 1 minute.

À peine le gouvernement de transition a-t-il été (difficilement) formé que la nouvelle équipe au pouvoir à Kinshasa est confrontée à de nouveaux et délicats problèmes. Outre la désignation des chefs des dix régions militaires, l’installation des 500 députés et des 120 sénateurs ne s’annonce pas comme une partie de plaisir : il ne sera pas simple de fournir à chacun un logement et un véhicule. Pourtant, il est urgent de trouver une solution. D’abord parce que la mise en place du Parlement conditionne celle des autres institutions du pays. Ensuite, parce que chaque camp doit s’efforcer de contenir l’impatience de ses partisans, pressés, comme il se doit, d’obtenir un poste. De ce point de vue, le président Joseph Kabila n’est pas forcément le mieux loti. À ce jour, il n’est parvenu à nommer ni le chef d’état-major général de l’armée, ni les commandants des trois régions militaires qui lui ont été attribuées.

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