Course d’obstacles à Kinshasa
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
À peine le gouvernement de transition a-t-il été (difficilement) formé que la nouvelle équipe au pouvoir à Kinshasa est confrontée à de nouveaux et délicats problèmes. Outre la désignation des chefs des dix régions militaires, l’installation des 500 députés et des 120 sénateurs ne s’annonce pas comme une partie de plaisir : il ne sera pas simple de fournir à chacun un logement et un véhicule. Pourtant, il est urgent de trouver une solution. D’abord parce que la mise en place du Parlement conditionne celle des autres institutions du pays. Ensuite, parce que chaque camp doit s’efforcer de contenir l’impatience de ses partisans, pressés, comme il se doit, d’obtenir un poste. De ce point de vue, le président Joseph Kabila n’est pas forcément le mieux loti. À ce jour, il n’est parvenu à nommer ni le chef d’état-major général de l’armée, ni les commandants des trois régions militaires qui lui ont été attribuées.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise