[Série] Total, Eni, Shell : l’échappatoire du gaz en Afrique (1/3)
« Le casse-tête de la transition énergétique » (1/3). Les majors sont de plus en plus réticentes à se lancer dans de nouveaux projets pétroliers. Mais elles n’abandonnent pas tous les hydrocarbures : le gaz a le vent en poupe.
La transition énergétique des majors s’impose aux États africains. L’enjeu pour eux ne tient pas aux gisements déjà exploités car ceux-là trouveront toujours des investisseurs, quand bien même ces derniers ne seraient plus menés par des majors : au Nigeria, Shell, Total et Eni viennent de céder pour 1,1 milliard de dollars, 45 % du champ offshore OML 17 au milliardaire Tony Elumelu.
Le risque est celui du ralentissement des développements. Jonathan Evans, directeur des nouveaux projets africains de BP a ainsi affirmé fin 2020, lors de l’Africa Oil Week, que, du fait de la contrainte carbone, BP lancera désormais très peu de projets d’extraction d’huiles sur le continent.
Des financeurs frileux
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