[Série] Solaire et éolien : en Afrique, le parcours du combattant des promoteurs du « vert » (2/3)
« Le casse-tête de la transition énergétique » (2/3). Retards d’investissement, risques naturels, absence de cadre législatif clair… Les obstacles aux ambitions des majors dans les énergies renouvelables sont légion.
![Centrale solaire SunPower de Total à Prieska, en Afrique du Sud. © LAURENT ZYLBERMAN/GRAPHIX IMAGES/TOTAL](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/04/26/jad20210426-eco-afdus-transition-petrole_02.jpg)
Centrale solaire SunPower de Total à Prieska, en Afrique du Sud. © LAURENT ZYLBERMAN/GRAPHIX IMAGES/TOTAL
Après leurs projets gaziers, les majors mettent en avant leurs ambitions dans les énergies renouvelables, principalement le solaire et l’éolien. Total prévoit d’investir 60 milliards de dollars dans le secteur d’ici à dix ans et vise 100 GW de capacité à l’échelle globale.
C’est l’équivalent de 322 parcs éoliens du lac Turkana au Kenya, pourtant le plus grand d’Afrique, qui doit être à pleine capacité en 2030. BP cible 30 GW à même échéance. Shell a, quant à lui, promis d’engager 2 à 3 milliards de dollars par an au plan mondial.
Mais, pour l’instant, contrairement au gaz, l’investissement des majors dans les renouvelables sur le continent reste cosmétique. Si Eni promet des projets solaires en Égypte ou en Angola (Solenova avec Sonangol), elle n’affiche à ce stade que des petites centrales photovoltaïques en Tunisie, Algérie et Angola pour moins de 40 MWc.
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