Accord parlementaire
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Pour empêcher que le vote des projets de loi prévus par les accords de Marcoussis ne traîne en longueur, deux des principales formations représentées à l’Assemblée nationale ont décidé de réunir leurs voix pour faire passer les textes. Il s’agit du PDCI, de l’ancien président Henri Konan Bédié, et de l’UDPCI, de l’ex-ministre Paul Akoto Yao. Le RDR d’Alassane Ouattara, qui, ayant boycotté les législatives de 2001, ne compte pas de députés, leur a apporté son soutien. Bédié, Akoto Yao et Ouattara, qui ont des contacts téléphoniques réguliers, sont convaincus que c’est là notamment le moyen d’accélérer le versement de l’aide financière internationale. L’adoption, le 6 août, du projet de loi d’amnistie (que le président Gbagbo avait, lui aussi, appelé à voter) est sans doute leur premier grand succès.
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